Pourquoi se met-il en colère ?

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Les colères de votre enfant mettent souvent votre patience à rude épreuve ! Voici des conseils pour apaiser et limiter ses crises et apprendre à votre petit à exprimer autrement ses émotions négatives.


la colere, c’est normal !

Faire des colères n’est pas le propre d’un enfant mal élevé ou perturbé : tous les enfants connaissent ces tempêtes. Elles surviennent quand ils sont débordés par une émotion négative et n’ont pas réussi ou n’ont pas été entendus.

Un exemple ? Vous vous occupez de son petit frère à un moment où vote aîné voudrait jouer aux dominos avec vous. Il se sent frustré, commence à bougonner dans son coin, à verser quelques larmes. Puis très vite, parce que vous ne pouvez pas laisser le bébé en plan pour accourir vers votre enfant mécontent, sa frustration et son mécontentement prennent le dessus : surviennent alors les cris, les sanglots, parfois même les coups de pieds.

A vous de lui apprendre, petit à petit, à stopper la machine avant d’en arriver à cette étape… Car le souci, ce n’est pas d’être en colère, déçu, blessé ou vexé mais de se laisser happer par sa propre violence intérieure.


des gestes, des mots pour le calmer

Inutile de lui intimer l’ordre de se calmer quand il est en pleine crise : votre enfant ne maîtrise pas la vague qui le submerge. Hausser le ton ne serait pas efficace. Lui donner une fessée, encore moins, cela pourrait vous donner l’impression de l’avoir calmé, mais en réalité, il serait seulement figé, tétanisé.

Alors que faire ? Mettre des mots sur le remue-ménage intérieur qu’il éprouve et ne comprend pas. « Tu es furieux parce que je m’occupe de ton petit frère alors que tu voudrais que je joue avec toi, c’est vrai, c’est énervant ».
Et aussi le contenir physiquement en le prenant dans vos bras, avec tendresse mais fermeté : « je ne peux pas te laisser te faire mal ou me faire mal ».

Au fil du temps, il apprendra à identifier lui-même son énervement quand il commence à poindre et à l’exprimer par la parole plutôt que de le laisser monter. Ils assimilera aussi le fait qu’avoir recours à la violence n’est pas possible, pas admissible.


des histoires pour dépasser ses colères

L’objectif, bien sûr, est qu’à terme, il aille de moins en moins jusqu’au stade de la crise. Pour cela, les parents ont un rôle important à jouer : en étant particulièrement attentifs à ce qu’il vit et ressent au quotidien, ils pourront l’aider à mieux comprendre ses émotions, lui transmettre le vocabulaire nécessaire pour les verbaliser, l’inviter à dire ce qui ne va pas, « je vois que tu n’es pas content, dis-moi pourquoi au lieu de pleurer ».

lui lire des livres, lui raconter des histoires, voilà un excellent moyen pour lui permettre de mieux se connaître, se familiariser avec ses émotions.
La fiction peut également le conduire à vivre des colères « par procuration » à travers les personnages auxquels il s’identifie, à se défouler dans son imagination et non dans le passage à l’acte.


plein air et relaxation : excellent antidotes

Plus un enfant a des occasions de bouger, de mobiliser son corps et d’évacuer les tensions accumulées au cours de la journée, moins les risques sont grands qu’une petite contrariété ne dégénère en grosse colère!

Si vous en avez la possibilité, n’hésitez pas à l’emmener une petite demi-heure au square avant de rentrer à la maison pour courir, grimper, crier, ou pourquoi pas, organisez avec lui une bataille de coussins. Apprenez-lui aussi à se défendre par la respiration : couchez vous avec lui sur un tapis et respirez par le ventre en écoutant une musique douce.

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