Les phrases à ne pas dire à un/une ado

  • Tu ressembles à ton père/ta mère !
  • J’étais comme toi quand j’avais ton âge !
  • Je n’en peux plus de toi !
  • Tu es un vrai flemmard !
  • Tu vas encore traîner avec cette bande là ?
  • Tu vas vraiment sortir comme ça ?
  • T’es moche !
  • Tu n’aurais pas un peu grossi ?
  • Tu ne comprends rien !
  • C’est bizarre, tu ne sors jamais !
  • Alors, les amours ?
  • Je te l’avais bien dit !

TU Ressembles a ton père/ta mère !

L’adolescence est l’âge auquel on essaie de se construire en tant qu’individu. Cette phrase peut être vécue comme une agression puisqu’il n’y a rien de pire à cette période-là que d’être renvoyé aux figures parentales dont on veut se détacher !


j’etais comme toi quand j’avais ton âge !

Plus que tout, les ados veulent être originaux. En lui disant que vous étiez comme lui/elle, que vous comprenez parfaitement ce qu’il/elle traverse, vous pensez bien faire mais c’est le contraire : cela lui donne le sentiment que tout le monde a vécu ce qu’il est en train de vivre, donc qu’il est banal. D’une manière générale, il est conseillé de bannir les phrases qui le renvoient à des généralités sur l’adolescence : « C’est typique de ton âge », « Tu es un/une vrai/e ado », c’est phrases sont terribles.


je n’en peux plus de toi !

Les phrases comme « je ne te supporte plus » doivent être évitées car elles sont très violentes. Gardons en tête que les ados sont décevants car ils n’ont aucune empathie et ne pensent qu’à eux, c’est comme ça, ils testent notre résistance, s’opposent à nous pour voir si l’on tient bon. C’est justement à cette période-là de leur vie qu’ils ont le plus besoin de nous, alors gardons-nous de leur dire « je n’en peux plus de toi ».


tu es un vrai flemmard !

Si l’on veut éviter de rompre une communication qui est déjà difficile, oublions les phrases définitives, les généralité : « Tu es comme ci, comme ça », « C’est toujours pareil avec toi », « On ne peut pas te faire confiance ». Lorsqu’on colle une étiquette à un ado, ça le crispe.


tu vas encore traîner avec cette bande-là ?

lorsque leur enfant devient adolescent, certains parents ont tendance à se montrer jaloux car il ne passe plus vraiment de temps avec eux et ne jurent que par ses amis. Ne les dénigrez pas ! Ils ont besoin de s’accrocher à d’autres gens, d’une sphère extérieure à la sphère familiale. Alors, même si vous n’en pensez pas moins, ne les traiter plus de blaireaux.


Tu vas vraiment sortir comme ça ?

L’ado a besoin de s’opposer, il se construit contre l’image de ses parents? De tout temps, les parents n’ont pas aimé la façon dont leur enfant s’habille. C’est un bon sujet de dispute, ce n’est pas trop grave et il faut bien lui donner un os à ronger. Si vraiment l’on trouve sa tenue horrible, impossible, on a le droit de s’y opposer. On peut par exemple proposer comme règle de l’autoriser à s’habiller et se coiffer comme il veut pendant la semaine et comme on le souhaite pendant le week-end.


T’es moche !

Une chose est sûre : l’ado n’a pas d’humour quand il s’agit de son physique. Lui dire qu’il est moche, qu’il ne ressemble à rien ou qu’il a plein de boutons ne le fera pas rigoler et peut s’avérer blessant.


tu n’aurais pas un peu grossi ?

Le poids est un sujet très grave car c’est à l’adolescence que se mettent en place les comportements d’anorexie ou de boulimie. Le mieux est de ne jamais en faire un problème, de montrer l’exemple en étant un parent pour qui le poids n’est pas un problème, si l’on est maman, montrer qu’on est ok avec sa féminité. Si vous avez un enfant que vous trouvez trop gros, faites des légumes et proposez-lui des plats sains et variés, mais évitez vraiment de lui faire ce genre de réflexion.


tu ne comprends rien !

Si l’ado n’a pas d’humour sur son physique, il n’en a pas non plus si on lui dit qu’il est bête. Toutes les blagounettes qu’on faisait autrefois ne marchent plus à l’adolescence, au contraire, elles créent des crispations. Et puis, l’adolescence est un âge extrêmement riche, où l’on est curieux, on découvre tout. Les ados ont une fraîcheur extraordinaire que nous avons beaucoup à apprendre d’eux. Voyons en eux une inspiration plutôt que d’essayer à tout prix de les contraindre, de les réformer.


c’est bizarre, tu ne sors jamais !

Si votre ado ne sort pas beaucoup, cela peut être le signe qu’il manque de vie sociale. A cet âge, on ne vit quasiment qu’à travers nos relations. Au lieu de lui reprocher, soyez vigilants et communiquez.


alors, les amours ?

Il vaut mieux éviter de leur poser cette question ! Ils ont besoin de leur jardin secret et de leur espace, et cela peut être très violent d’aller sur ce terrain. Rappelons-nous aussi que chaque époque a communiqué différemment : même si vous entendez ou lisez quelque chose d’un peu perturbant, il faut vraiment s’interdire de se mêler de leur vie sentimentale.


je te l’avais bien dit !

Celle-là, il est très difficile de ne pas la sortir ! Mais, s’il est important de laisser les ados vivre leur adolescence, il est également important de laisser les parents être des parents d’ados. Certes, il y a des phrases à ne pas dire absolument, en revanche, on a le droit de râler et de sortir un « je te l’avais bien dit » si ça nous fait plaisir. En montrant qu’on n’est pas parfait, on montre aussi qu’on l’autorise à grandir sans être parfait.


comment bien communiquer avec un ado ?

Préservez des moments neutres, de joie et de rigolade : Même s’il vous a fait les pires coups, même s’il est puni. Ces moments sont sacrés puisqu’il passe du temps avec vous. Cela peut être une balade où, presque contractuellement, vous vous interdisez de parler du sujet qui fâche (les notes, par exemple).

Survalorisez le positif : Dès qu’il fait quelque chose de bien, exclamez-vous, parlez-en pendant des heures, plutôt que de toujours souligner ce qui ne va pas. On peut aussi appliquer la technique du sandwich : on encadre une remarque négative par deux remarques positives.

Montrez-vous curieux : Sa génération n’est pas la vôtre, même si vous êtes des parents relativement jeunes. Intéressez-vous à ses références culturelles, à sa musique préférée, aux réseaux sociaux. L’idée est d’essayer de

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